Les escales du mois de mai 2024

Ce mois a, en quelque sorte, commencé en retard pour moi car j’étais malade. Rien de grave, mais cela m’a éloigné des livres et du clavier de l’ordinateur pour un petit temps. Et je me suis bien rattrapé ensuite.

Un mois quasiment exclusivement français. Sans que cela soit volontaire. Le hasard des publications et de mes goûts du moment, j’imagine. Par contre, point négatif, malgré des personnages féminins en nombre, aucune autrice ce mois-ci. Il va me falloir corriger ça.

Mes lectures du mois

Sept romans, une B.D., un recueil de nouvelles, une novella, un essai.

Sorcier empereur de François Baranger : Troisième volume d’Ars Obscura, où Napoléon se trouve aux prises avec un sorcier venu d’une autre dimension. L’empereur est hors-jeu et les forces magiques se préparent à l’affrontement final. Vivement le dernier tome ! J’en ai parlé ici.

Le Dôme de la Méduse de Pierre Raufast : Conclusion de La trilogie baryonique. Le thème est vertigineux, le traitement intéressant mais parfois trop peu ambitieux pour moi qui lis énormément de SF. J’en ai parlé ici.

La Maison des veilleurs de Patrick K. Dewdney : Encore un livre terriblement attendu. Le quatrième tome du Cycle de Syffe. La patience a été récompensée et je me suis plongé avec délice dans la confession de Syffe, qui évolue dans les sphères du pouvoir mais aussi dans la fange et le sang. Superbe ! J’en ai parlé ici.

Une Balle pour un croisé de Stephan Louwes & Johan Vandevelde : Le premier tome de la série de BD Moon, à mon avis plutôt destinée aux ados et qui manque encore d’ampleur et d’originalité. Mais cela se laisse lire plutôt bien. J’en ai parlé ici.

Paris perdus de Fabrice Schurmans : Un recueil de six nouvelles qui nous dresse un portrait apocalyptique de l’avenir de Paris. Qu’ils profitent bien des Jeux Olympiques, après, ça va faire mal ! J’en ai parlé ici.

Le Hasard et la nuit de Serge Brussolo : Une Terre sur le déclin. Une Humanité qui cherche à s’en sortir. Un chaos permanent. Et au milieu, Julia, qui tente de survivre. J’aime ! J’en ai parlé ici.

Le Silence selon Manon de Benjamin Fogel : Deuxième tome de cette trilogie que j’ai vraiment apprécié. Le dernier volume vient de paraître et je ne devrais pas tarder à en parler. Ici, l’auteur revient avant la période qu’il a mis en place dans La Transparence selon Irina et qui explique la genèse de cette nouvelle forme de société. Passionnant et très inquiétant ! J’en ai parlé ici.

Au Cœur des méchas de Denis Colombi : Une novella pour contester la hiérarchie sociale, sur fond de combats grandioses entre méchas et kaijus. Une belle réussite. J’en ai parlé ici.

L’Absence selon Camille de Benjamin Fogel : Dernier tome de la trilogie de la Transparence. Il conclut en beauté ce cycle en s’interrogeant sur notre capacité à ne pas vivre dans les mailles du réseau. J’en ai parlé ici.

Aimer un robot avec Blade Runner de Frédéric Landragin : Un court essai, très facile à lire, qui nous parle des émotions des robots, en utilisant les personnages du célèbre film de Ridley Scott, Blade Runner. J’en ai parlé ici.

Tamanoir de Jean-Luc A. d’Asciano : Un Poulpe ? Non ! Un tamanoir ! Une enquête chez les S.D.F. qui va mener l’enquêteur bien plus loin qu’il ne l’imaginait. Belzébuth n’est pas loin… J’en ai parlé ici.

La suite ?

J’ai regardé la liste du mois précédent et, comme toujours, je n’ai pas vraiment suivi mes propres préconisations. Il faut croire que cela fait partie du jeu. J’indique tout de même quelques titres, avec pourquoi pas, davantage de constance dans mes choix.

Tout pour tout le monde de M.E. O’Brien & Eman Abdelhadi : Et si les peuples se révoltaient. Parce qu’ils n’en pouvaient plus de crever de faim, tout simplement. Et s’ils s’organisaient en communes, où chacun tendrait vers davantage d’égalité, d’entraide, de partage. Un beau rêve, non ? Vous pouvez aller sur la page de la maison d’édition.

La Cité des marches de Robert Jackson Bennett : Nouveau (en fait, pas si nouveau, puisqu’il est paru en V.O. en 2014, mais le trajet depuis les États-Unis est parfois long) cycle de cet auteur dont j’avais apprécié le précédent publié chez le même éditeur, Albin Michel Imaginaire (Les Maîtres enlumineurs). En plus, l’objet est très beau. Vous pouvez aller sur la page de la maison d’édition.

Ceux de la montagne évanouie de Anne-Claire Doly : La montagne comme décor fantasmagorique : j’achète tout de suite. Vous pouvez aller sur la page de la maison d’édition.

Science-politique-fiction de Pierre-Gilles Pélissier : Un essai très dense et très complet, apparemment. Je vais tenter de m’y retrouver dans cette somme. Vous pouvez aller sur la page de la maison d’édition.

Les Fourneaux de Crachemort de Raphaël Bardas : . Vous pouvez aller sur la page de la maison d’édition.

Trois pas vers le sud de Miquel de Palol : La première partie du Troiacord. Ç’est dense et j’ai reculé une fois. Mais pour mieux sauter ! Vous pouvez aller sur la page de la maison d’édition.

D’autres lectures s’ajouteront ou certaines disparaîtront. Comme d’habitude…

Et vogue le navire pour ce quatrième mois de 2024…